L'agent immobilier attendait nerveusement dans hall du One Madison, le nouveau gratte-ciel bâti en plein cœur de Manhattan. Ses clients n'étaient vraiment pas ponctuels mais Monsieur et Madame Héphaïstos, faisaient partie de ces grandes fortunes dont il faut savoir accepter les moindres caprices. On disait que Monsieur avait fait fortune dans la métallurgie et la joaillerie, dans son pays natal, la Grèce, puis que son empire industriel s'était étendu sur plusieurs continents, l'Europe d'abord et aujourd'hui l'Amérique.
Le regard du commercial balayait la grande salle et il admira au passage les larges canapés disposés autour de tables basses, le haut plafond avec des lustres incroyablement scintillants, le comptoir d'accueil en bois exotique vernis et son personnel en uniforme impeccable ; et il en profita pour réajuster son propre badge accroché à la boutonnière de sa veste. Il indiquait son nom, Lares, et affichait le logo de sa société immobilière pour être identifié par ses clients.
Soudain, son regard fut captivé par une silhouette en contre-jour qui franchissait la grande porte tournante. Il distingua une femme en tailleur noir, jupe près du corps et courte veste cintrée, mais fut trop ébloui par la lumière extérieure pour apprécier plus de détails. Heureusement pour sa curiosité très masculine, elle obliqua vers la droite et Lares put la fixer tandis qu'elle se dirigeait vers le comptoir pour demander un renseignement. Il fut hypnotisé pendant quelques secondes par le croisement, décroisement de ses jambes, telles des ciseaux dressés glissant sur le marbre du hall. Lares eut juste le temps d'admirer béatement les longues jambes de l'apparition et sa chevelure noire qui tombait en cascade sur ses épaules quand il se rendit compte que le steewart, à l'accueil, faisait un signe dans sa direction. Oh ! C'était visiblement la cliente, Madame Héphaïstos !
Pris au dépourvu, Lares saisit maladroitement son attaché-case et se leva précipitamment pour accueillir son rendez-vous. En se dirigeant vers elle, il découvrit son visage, le fruit d'un métissage indéfinissable. Le visage rond et les yeux en amande évoquaient l'Asie, l'Extrême-Orient, les longs cheveux noirs et la peau hâlée plutôt l'Inde, mais les jambes et la cambrure, indiscutablement l'Afrique. Hélas, les quelques mètres les séparant furent rapidement franchis et une ferme poignée de main ainsi qu'un sobre et distant "Madame Héphaïstos." sortirent brutalement Lares de sa rêverie.
Une fois les civilités échangées, l'agent immobilier pria Mme Héphaïstos de le suivre vers la porte d'ascenseur qui les mènerait à l'appartement, objet du rendez-vous.
La cabine monta à grande vitesse le long d'un large tube de plexiglas avec son armature métallique très moderne. La ville grouillante s'éloigna au fur et à mesure de leur ascension. Madame Héphaïstos se tourna pour admirer le spectacle, la taille des véhicules et passants diminuant tandis qu'elle se rapprochait des cieux. Les yeux de Lares en profitèrent eux pour admirer un autre spectacle tout aussi vertigineux : la chute de reins de sa cliente. La jupe noire était fendue à l'arrière et collait vraiment à la superbe anatomie de sa propriétaire. Une fois de plus absorbé, Lares se laissa surprendre lorsqu'elle se retourna sans prévenir. Elle portait de larges lunettes de soleil aux verres fumés et il ne put lire son expression (de reproche peut-être) mais il lui sembla qu'un sourire en coin avait été esquissé.
Mieux valait oublier et se reconcentrer sur le travail.
Lares bafouilla quelques données techniques sur l'immeuble, les matériaux utilisés, la date de construction, l'altitude et autres données techniques mais Mme Héphaïstos le coupa tout net.
"Mon mari se fie à mon goût. Et moi, je préfère essayer la marchandise plutôt que de parler dans le vide. Nous verrons une fois sur place."
Le reste de l'ascension se fit dans un échange supplémentaire, sur un air de musique classique ; ambiance typique de ces lieux exigus. Mme Héphaïstos, le regard dissimulé par ses lunettes de soleil lui faisait face et malgré son ton glacial, Lares avait de plus en plus chaud.
Un tintement sonore leur signala que l'ascenseur public était arrivé au dernier étage autorisé. Au-delà, il fallait utiliser une carte magnétique pour entrer dans l'appartement de très grand luxe situé au sommet du gratte-ciel.
Ils débouchèrent dans une vaste pièce, un loft, de près de 200 m². Un étage entier composé d'espaces de vie, tel que salon, cuisine américaine, accès à une non moins vaste terrasse, avec de très grandes ouvertures vitrées, dotées de rideaux opacifiants sur commande.
Madame Héphaïstos arpenta la grande pièce sous les yeux de Lares qui nota qu'elle effleurait les meubles, laissant glisser sa main pour mieux s'imprégner des matières. Très tactile.
Puis elle désira admirer le paysage depuis la terrasse. Lares ouvrit une baie vitrée, tout en précisant que l'intensité de la lumière dans l'appartement pouvait être modulée par simple claquement de main. Sa cliente essaya et instantanément, la lumière se fit tamisée. "Amusant !", dit-elle en lâchant son premier sourire depuis son arrivée. Lares ne put qu'être séduit par l'éclat de ses dents souligné par un rouge à lèvre personnalisé, l'ensemble d'une grande sensualité.
Elle sortit sur la terrasse et respira à pleins poumons l'air vivifiant de cette relative altitude (plus de vingt étages). La riche, très riche cliente, arpenta la terrasse telle une habituée des podiums de haute couture puis s'appuya à la rambarde et se pencha légèrement en avant pour admirer la hauteur et le panorama. Ce faisant, elle cambra son dos ce qui ne manqua pas de provoquer une accélération du rythme cardiaque de l'agent immobilier.
Au bout de quelques minutes exposée à la fraîcheur de la terrasse, Madame Héphaïstos, suivie de Lares, retourna à l'intérieur. "Finalement, il fait chaud à l'intérieur.", indiqua-t-elle en ôtant sa courte veste qu'elle posa négligemment sur un des canapés du loft. Sous cette veste, elle ne portait qu'un haut noir transparent sans soutien-gorge. Sa poitrine menue et durcie par l'air vivifiant de la terrasse était désormais exposée au regard de Lares qui bouillait sans oser commettre le moindre geste, ou même regard, qui pourrait compromettre la vente d'un appartement de si grande valeur.
"Montrez-moi les étages." ordonna-t-elle à son guide.
"Voulez-vous vous y rendre en ascenseur ou emprunter l'escalier intérieur ?", demanda poliment Lares.
"L'escalier !".
Et elle se dirigea conquérante vers la structure de bois et d'acier qui trônait au centre de la vaste pièce.
Au beau milieu de l'escalier, alors qu'elle devançait Lares de quelques marches, Madame Héphaïstos, devenue très taquine, s'arrêta si brusquement que l'agent immobilier n'eut pas le temps d'interrompre sa propre avancée. Le visage de l'homme heurta de plein fouet la partie la plus charnue de son anatomie ! Complètement troublé par la situation, il ne put récupérer son équilibre qu'en la saisissant par la taille ... et elle en profita pour lui saisir fermement les mains afin qu'elles restent accrochées autour d'elle. Ensuite, féline, elle reprit son ascension, lentement, très lentement, en continuant à l'aguicher du regard.
Arrivée à l'étage supérieur, celui des chambres, elle s'arrêta à nouveau alors qu'il était encore légèrement en contre-bas dans l'escalier. Là, enfin, Lares osa prendre l'initiative. Il ouvrit la fermeture-éclair de la jupe de sa cliente, fit lentement glisser la jupe jusqu'aux chevilles et découvrit un affriolant bunda de soie qui mettait ses superbes fesses en valeur. Sans dire un mot, mais avec un regard hautement significatif, elle creusa ses reins et s'offrit à la caresse que l'homme en costume allait lui prodiguer.
Lares commença par poser ses lèvres sur les fesses rebondies de sa riche cliente, puis il posa sa bouche sur le mince sous-vêtement de soie. C'était la dernière barrière entre sa langue exploratrice et les zones les plus intimes et les plus sensibles de Madame Héphaïstos. L'homme surexcité ne put se contenir très longtemps, trop avide de goûter aux lèvres déjà humides de sa consentante proie. Il saisit le bunda et le fit glisser tout au bas des longues jambes de cette superbe créature qui s'offrait désormais complètement à lui. Une fois qu'elle fut toute nue, à l'exception de ses fines chaussures à talons (elle s'était débarrassée de son haut noir transparent tandis qu'il lui ôtait son sous-vêtement), il commença à la lécher, lentement, suavement, goulument, insatiablement ! Plus la langue de Lares léchait son sexe, plus Madame Héphaïstos se cambrait, s'ouvrait, ronronnait de plaisir. Le cunnilingus se prolongea un long et très bon moment, avec Lares toujours dans l'escalier et toujours en costume trois pièces. L'appétit de Madame était désormais enflammé.
Elle avança de quelques centimètres pour se retrouver hors de portée de la langue qui venait de l'exciter comme une folle et elle reprit la conversation comme si la visite continuait normalement :
"Je vois que cet étage possède une cinémathèque et une bibliothèque. Fort bien. Mais où sont les chambres ?"
"A l'étage juste au-dessus ..." répondit abasourdi l'agent immobilier.
Elle le devança encore et, tout en essayant de suivre le rythme, Lares posa son attaché-case sur le palier, puis sa veste dans l'escalier, dénoua sa cravate en arrivant sur le palier supérieur et, il était en train de déboutonner sa chemise lorsqu'il la retrouva enfin. Elle s'était assise sur un coin du grand, très grand lit qui trônait au centre de la plus vaste chambre. Elle lui fit un signe de la main pour l'inviter à la rejoindre et dès qu'il fut à portée de ses mains, elle le saisit par le bassin, défit la boucle de sa ceinture et ouvrit la braguette de son pantalon en un tour de main. L'experte se mit aussitôt à l'ouvrage en extirpant le sexe gonflé par le désir.
On aurait dit une ogive entre les mains d'un démineur. Avec la plus extrême délicatesse, elle manipula l'engin prêt à exploser. Elle commença par goûter le gland du bout de sa langue, puis le lécha avec des mouvements circulaires et enfin, le goba en faisant glisser ses lèvres très lentement. Elle répéta l'opération en accélérant progressivement la cadence, tout en faisant glisser ses mains sous la chemise déboutonnée, sur le ventre et la poitrine de celui qu'elle était en train de déguster savoureusement. Madame H. intensifia sa fellation en avalant plus profondément le pénis durci et en caressant les testicules d'une main, et les fesses de l'autre.
Enivré par le plaisir vertigineux, Lares ne se rendit même pas compte que les mains agiles de sa cliente l'avaient presqu'entièrement dénudé. C'est seulement quand elle reprit son souffle qu'il se débarrassa de ses chaussures et du pantalon en boule autour de ses chevilles. En relevant les yeux, il découvrit qu'elle était montée sur le lit et, telle une chatte en chaleur, se déplaçait haletante, à quatre pattes, lui tournant le dos mais miaulant pour qu'il la possède. Lares bondit sur le lit, l'empêcha d'aller plus loin d'un centimètre et s'enfonçant en elle comme un pieu dans un sol humide. Elle laissa échapper un râle de contentement et celui-ci fut suivi de cris de jouissance au fur et à mesure des coups de butoir que lui asséna son viril et survolté partenaire. Lares ne se contint pas plus longtemps et jouit en même temps qu'elle.
Madame H. se leva pourtant aussitôt et continua seule la visite de la vaste chambre. Elle se dirigea vers la salle de bains et découvrit une cabine de douche où une demi-douzaine de personnes aurait facilement pu tenir. Elle essaya les différents jets massants, des savons parfumés, déclencha la diffusion de musique douce. La cabine fut bientôt saturée de vapeur d'eau. Et c'est dans ce brouillard chaud, tropical, que Lares vint la rejoindre. Son sexe était à nouveau au garde-à-vous, prêt à reprendre du service. Sans la prévenir, il s'approcha, tel un fauve et se planta en elle tandis qu'elle faisait face à la douche. Pour éviter qu'elle échappe à cet assaut (mais en aurait-elle eu envie ?), il l'agrippa par les épaules et la pilonna avec force. Madame H. appuya ses mains contre le carrelage du mur et creusa son dos pour être prise plus profondément, à la grande joie de son fougueux amant. Lares passa alors ses mains sous les aisselles de la belle, continuant à lui tenir les épaules. Madame H. fondait littéralement de plaisir, son dos incurvé étant désormais presque à l'horizontale. Les mains de Lares se déplacèrent également, la saisissant par les seins, menus et fermes, la soutenant aussi tant cette position "à la hussarde" devenait acrobatique dans la cabine de douche.
Lares, stimulé par les jets d'eau chaude et la soumission de sa partenaire, décida de pimenter les choses. Il attrapa une bouteille de savon liquide et fit couler son contenu le long du dos arqué de sa cliente conquise. Le liquide moussant glissa en cascade dans le creux de la colonne vertébrale, jusqu'à la raie des fesses. Il se mêla à l'eau et aux sécrétions produites par le coït des deux amants. Une mousse commençait à se former entre les fesses de la femme, coupe vivante, croupe offerte, et à chaque coup de butoir, un jet de mousse s'élevait à la verticale, tel un geyser. Tout devint extrêmement glissant dans cette zone. Lares s'interrompit un moment, passa une main dans l'entrejambe de la belle et se mit à la masturber tandis que, de l'autre main, il plaça son sexe tendu à plat entre les fesses bombées et lubrifiées. Le pénis chaud et dur glissait sur l'anus, sans le pénétrer, et, dans le même temps, les doigts agiles de Lares électrisaient le clitoris. Bientôt, Madame H. n'y tint plus ! Elle prit elle-même les choses (la chose) en main et dirigea le gland de son étalon vers son orifice le plus serré (et en l'occurrence le plus avide d'être honoré à ce moment précis). Lares s'enfonça doucement, sans aucune brusquerie, mais sans s'arrêter, jusqu'à la garde. Madame H. l'avait de toute façon saisi par les fesses pour qu'il ne puisse pas lui fausser compagnie. De ses mains minces et manucurées de dame du monde, elle rythmait la cadence du Priape qui lui donnait tant de plaisir. Lares pouvait se concentrer sur les caresses prodiguées aux seins et au clitoris, le bas du corps était totalement sous contrôle de sa riche cliente. Entre deux soupirs, elle se laissa même aller à une confidence :
"Oh oui ! Ouh ! J'aime ça ! ... J'ai besoin de ça !!!"
A ces mots, l'agent explosa et sa jouissance déclencha celle de Madame H. qui ne comptait déjà plus ses orgasmes. Il s'affala tel une outre vide dans la fond de la cabine de douche, sous le regard amusé de sa cliente comblée.
Il fallu de longues minutes à l'agent immobilier pour retrouver ses esprits, emportés par le tourbillon de désir ardent et de plaisirs déclenchés par cette incroyable cliente. Au fait, où était-elle cette cliente ? Lares éteignit tous les jets d'eau, se sécha, mais en sortant de la cabine de douche, il ne la trouva ni dans la salle de bain, ni dans la chambre, ni dans l'immense dressing. Elle semblait avoir disparu de l'étage du climax. Il rassembla toutes les affaires qui traînaient sur le sol et le lit, puis descendit à l'étage des travaux et plaisirs de tête : bureau, bibliothèque, cinémathèque. Toujours pas de cliente ! Lares ramassa néanmoins la culotte encore trempée, le haut transparent de sa cliente, son attaché-case et toutes les autres traces de leurs ébats. Arrivé à l'étage des travaux et plaisirs du ventre, cuisine et salle à manger, toujours pas de Madame Héphaïstos ! Mais où était-elle donc ? Mais oui ! Bien sûr ! Elle s'était dirigée au "sous-sol" de cet appartement quadruplex : celui des travaux et plaisirs des jambes : salle de sport, hammam, sauna et piscine intérieure.
La lumière tamisée se réfléchissait sur l'eau du bassin, dans un écrin de marbres scintillants, multicolores. Et au milieu de la piscine, la cliente nageait lentement, nue. Sa silhouette noire sur fond lumineux était une splendeur, élancée, aux jambes fuselées, ondulant dans les flots avec une grande douceur. Lares fut émerveillé par le spectacle. Il déposa la pile de vêtements à côté d'un des transats moelleux sur la plage dallée et se détendit, allongé et encore nu lui aussi.
C'est dans un demi-sommeil qu'il la vit sortir des flots. Il crut à une apparition divine, la vision d'un tableau de Sandro Botticelli. Vénus, alias Aphrodite, n'était-elle pas l'épouse d'Héphaïstos dans la mythologie ?
Mais Lares n'eut pas le temps de se laisser aller à ses rêveries et lointains souvenirs d'études artistiques. Sa Vénus insatiable l'avait déjà rejoint et s'était accroupie entre ses cuisses. Sans autre préambule, elle s'était mise à lui lécher le sexe et plus particulièrement les testicules que Madame H. aspirait (...). En quelques coups de langue experts, Priape était à nouveau au garde-à-vous; ce qui enfiévra la dégustation de l'ondine au corps encore ruisselant. Elle savoura goulument l'appendice viril et gonflé par l'excitation puis exécuta une rotation pour placer son propre sexe à portée de la bouche de Lares. Dans cette position tête-bêche, avec Madame au-dessus, les deux corps exténués par les débauches précédentes purent se livrer à un ultime échange de caresses bucco-génitales.
Au terme de longs et délicieux moments, coupés du temps, Lares et Vénus jouirent une dernière fois de concert. La visite de l'appartement était achevée !
Agent immobilier n'est décidément pas un métier de tout repos.
Le temps qu'il remette tout en ordre dans l'appartement, et après un échange "purement" professionnel de cartes de visite, Madame Héphaïstos prit congé de Lares en lui tenant ces propos : "Ces échantillons m'ont grandement intéressée. Mais, pour conclure cette affaire, j'ai besoin de réfléchir un peu plus longuement. Prenez une semaine. Mon jet privé vous conduira jusqu'à ma résidence de la mer Égée. Avant la signature, nous approfondirons le sujet, vous et moi."
Dans la mythologie grecque, Héphaïstos ou Héphaestos (en grec ancien Ἥφαιστος / Hếphaistos) est le dieu du feu, des forges, de la métallurgie et des volcans. Selon les sources, il est le fils d'Héra et de Zeus, ou d'Héra seule. Il est habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux, mais il est d'abord un inventeur divin et un créateur d'objets magiques. Dès Homère, son nom est utilisé par métonymie pour désigner le feu.
RépondreSupprimerIl est assimilé par les Romains sous le nom de « Vulcain ».
D'après l’Iliade, Héphaïstos est marié à l'une des Charites (ou Grâces), qui porte simplement le nom de Charis (littéralement « Grâce »). Il en va de même dans la Théogonie (v. 907), mais Hésiode cite explicitement le nom d'Aglaé, la plus jeune des Charites. Cependant la tradition la plus populaire en fait le mari d'Aphrodite, cette version étant d'ailleurs déjà attestée dans un épisode fameux de l’Odyssée (chant VIII), où il tend un piège à sa femme qui le trompe avec Arès, et devient la risée des dieux. Dans les deux cas, le dieu épouse une incarnation de la beauté : il peut s'agir d'un simple contraste comique entre la belle et le boiteux, ou d'une réflexion plus profonde sur le rapport étroit entre l'artisan/artiste et la beauté.
RépondreSupprimerLes Lares, parfois aussi appelés Genii loci, sont des divinités romaines d’origine étrusque (de l’étrusque Lars, seigneur). Ils sont des divinités particulières à chaque famille, le Lar familiaris est le dieu de la maisonnée qui protège toute la famille. On les fête le 11 des calendes de janvier (22 décembre).
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