mercredi 9 novembre 2016

Confession de Marie

Journal de Marie du 10/10

Le traître ! La garce ! Mon mari et ma meilleure amie ! Comment n'ai-je pu m'apercevoir de leur petit jeu plus tôt ? Comment ai-je pu être aussi aveugle, aussi bête ? Il a fallu qu'il oublie un petit mot dans la poche de son pantalon ... et maintenant je comprends tout. Depuis qu'on se connaît, elle est jalouse de moi. Il a fallu qu'elle essaie de me le prendre ! Et lui, il n'en finit  jamais de vouloir séduire, d'ajouter des trophées à son palmarès de Don Juan ! Malgré toutes ses promesses passées ... Que vais-je faire, que vais-je devenir ?

Journal de Marie du 11/10

Aujourd'hui, je suis allée dans une pharmacie. Je me sentais très mal. J'ai acheté des somnifères. J'ai failli commettre une grosse bêtise. Et comme si l'humiliation n'était pas assez grande, je viens d'apprendre que nous recevons ma "meilleure amie" Karen et son époux Michel ce samedi à diner.

Journal de Marie du 13/10

Je crois que je sais comment me venger.  Le diner aura lieu demain soir.

Journal de Marie du 16/10.

Hier, Pierre et moi, nous avons reçu nos invités à diner, chez nous.

Maintenant que je connais la relation adultère qui lie mon mari et ma meilleure amie (grâce au hasard du petit mot oublié), j'ai tout de suite remarqué, dès leur arrivée, les regards complices, lubriques, échangés en douce par Pierre et Karen. Quant à Michel, le pauvre mari de Karen, timide et toujours un peu dans la Lune, il ne se doute de rien. De toute façon, il est perpétuellement perdu dans ses livres .

Karen était une fois de plus habillée de façon un peu trop provocante, limite vulgaire, et tout ça pour allumer mon mari ! Robe trop moulante, décolleté trop profond, talons trop hauts ... Tout pour m'énerver. Mais j'ai serré les dents et feint d'être aussi naïve que d'habitude.

Le repas s'est déroulé comme d'habitude : moi aux fourneaux, Pierre et Karen qui passent leur temps à s'esclaffer et Michel sur la réserve, qui ose à peine parler. Nous avons très bien mangé et surtout beaucoup bu. Sauf moi. D'une part parce que je ne supporte pas l'alcool et d'autre part parce que je gardais un nœud dans ma gorge. La rage au ventre.

Au moment de servir le digestif, je me suis dissimulée dans la cuisine. J'ai ouvert un boîte de somnifères que j'avais achetée dans la semaine, et j'en ai versé le contenu dans les coupes de mes trois convives.

Quelques minutes plus tard, tout le monde était affalé sur le canapé ou sur le fauteuil. J'étais la maîtresse de la situation. Je pouvais disposer d'eux comme je l'entendais. J'avoue que j'ai hésité : leur faire du mal, physiquement du mal, ou, au contraire, me faire du bien.

Pour obtenir ma vengeance, c'est finalement vers Michel, l'angélique Michel, que je me suis tournée. Il dormait profondément, comme les deux autres, affalé sur l'un des larges fauteuils du salon. J'ai fébrilement posé ma main entre ses jambes et, instantanément, j'en senti que cela provoquait une réaction chez lui. N'osant pas bouger pour le moment, j'ai levé les yeux vers son visage. Je craignais qu'il se réveille. Heureusement, ses yeux sont restés clos. Pendant cet instant d'angoisse, son bas-ventre n'a pas cessé de grossir. J'avoue que j'ai été surprise par les dimensions que prenait la forme sous ma main.
N'y tenant plus de curiosité, j'ai osé ce que je n'aurais pas cru possible avant cette soirée. Lentement, en prenant bien soin de ne pas réveiller ma victime, j'ai dégrafé son pantalon et ouvert sa braguette. Le diablotin qui est alors sorti de sa boîte était d'une taille comme je n'en avais jamais manipulée. Une véritable troisième jambe ! Karen est vraiment une cachottière pour ne m'avoir jamais parlé de cet atout intime de son mari !

Stupéfaite par cette découverte complètement inattendue (vu la timidité du bonhomme), je suis restée un moment incrédule. A nouveau, je n'osais plus bouger. J'étais hypnotisée par cette magnifique apparition. Mais en plus d'être gros, son pénis me semblait de plus en plus appétissant. Il était chaud et doux dans mes mains; et son extrémité rougissait comme une fraise mûre, commençant même à juter.
C'était trop tentant ! Alors, j'ai approché ma bouche, sorti la langue, et commencé à déguster ce sucre d'orge en le léchant. J'ai enduit de salive tout l'organe, du gland jusqu'aux testicules, en glissant sensuellement et le plus lentement possible le long de ce dard démesuré. Mais quelle incroyable cachottière cette Karen !
Soudain, Michel s'est adressé à moi : "Hum ! Tu te surpasses ce soir, chérie."
Heureusement pour ma réputation de femme prude et fidèle, j'ai compris qu'il n'était pas conscient. Grâce aux somnifères et à l'alcool, il se croyait avec son épouse. Et bien soit, j'ai continué de plus belle !
Avec gourmandise, j'ai avalé son membre charnu, centimètre par centimètre, jusqu'au fond de ma gorge. Quel engin ! J'ai cru étouffer. C'était trop pour moi. Alors, j'ai franchi une nouvelle étape, encore plus torride.
J'ai quand même jeté un œil, mi-inquiet, mi-vengeur, du côté des traîtres, Pierre et Karen. Ils dormaient toujours profondément. Tant mieux ! J'allais pouvoir abuser encore un peu de la situation. Je me suis donc tournée du côté de ce "Saint-Michel" avec sa lance prête à embrocher le démon; en l'occurrence, une dragonne à la bouche de braise. Moi, quoi !
J'ai rapidement ôté ma petite culotte; constatant que la fellation m'avait mise dans un tel état, que mon sous-vêtement était complètement trempé ! J'ai également fait glisser le pantalon de Michel pour mieux m'asseoir sur lui;  et je suis passée au-dessus. Quand son sexe dressé est entré dans le mien, ce fut une sensation incroyable. Cette large colonne de chair est remontée dans mon vagin, le dilatant à l'extrême, et est venue buter contre mon utérus avec une force de titan. Un véritable pal ! J'étais empalée ! Jusqu'au fond de mon ventre !
Comme Michel était encore à demi-endormi, c'est moi qui ai imprimé la cadence. Je l'ai chevauché avec un plaisir dément. Chaque fois que je m'enfonçais sur lui, je sentais son sexe tout au fond de moi. C'est booon !
Au terme de la cavalcade, je l'ai entendu gémir "Je ... vais ... jouïr !"
Effrayée, j'ai sauté de ma monture et, avant qu'une fontaine de sperme ne vienne ruiner mon salon, j'ai enfourné sa lance dans ma bouche. Je l'ai senti se vider en moi, chaudement, par saccades. Hum, c'était goûteux !
Mais pas le temps de jouer à la gastronome. J'ai tout léché pour qu'aucune trace ne subsiste de cet ébat adultère. Aucune trace à l'exception d'un souvenir extraordinaire !

Une petite toilette pour retrouver ma candeur d'épouse irréprochable, et une fraîcheur presque virginale, et il ne me restait plus qu'à attendre patiemment  que les convives se réveillent pour se dire au revoir.


Journal de Marie du 17/10.

Je ne pense plus qu'à ça ! Il me faut absolument ré-inviter  Michel et Karen, le week-end prochain. Sans oublier quelques somnifères pour le dessert ...