vendredi 4 septembre 2015

A la terrasse d'un café

Je suis assise à la terrasse d'un café, il fait froid, et j'essaie de me réchauffer en sirotant mon cappuccino, tout en regardant les passants sur le trottoir d'en face.
Je me sens un peu seule dans cette grande ville où je débarque pour travailler et où je ne connais personne.
Cependant, il y a une personne en particulier que j'attends.
Cet homme que j'ai rencontré il y a peu de temps.
Son sourire timide, son regard intense, sa démarche nonchalante... j'ai craqué !
Ses mains, toujours très chaudes sont un vrai bonheur lorsqu'elles se fraient un chemin sous mon chemisier, moi qui suis toujours très frileuse. Sa bouche, douce, caressante, se fait pressante lorsqu'elle rencontre la mienne.
Lorsque nous sommes ensemble, nous sortons très peu.
Sa peau, sa bouche, ses mains, sont comme une drogue.
J'ai besoin qu'il soit totalement nu lorsque nous nous retrouvons. C'est très troublant, comme son corps m'attire.
J'ai l'impression d'être affamée lorsque je le vois. J'ai faim de lui.
J'ai toujours envie de goûter à son "Priape". Sa douceur sur ma langue, entre mes lèvres, est un vrai délice.
Et de savoir qu'il aime ça, me rend encore plus folle.
Lui dit que je suis insatiable; il n'a pas tort, car lorsque je suis avec lui, j'en ai toujours envie.
Envie de sa bouche sur la mienne, sur mes seins, dévorant mon intimité.
De ses coups de reins lourds et profonds, qui me remplissent et m'emmènent jusqu'à l'explosion.
Tiens, je le vois là-bas, il arrive... et déjà une douce et délicieuse chaleur s'empare de mon corps à cet endroit précis ou il mettra sa langue un peu plus tard.

Il est là et je le dévore déjà des yeux.  Tout mon corps frémit et mon ventre est comme chatouillé par une nuée de papillons. Il me salue, s'excuse du retard et me propose de l'accompagner chez lui. Je me lève d'un bond ! Ai-je été trop démonstrative ?

Le trajet en voiture me semble interminable. Il se concentre sur la circulation mais je ne peux retenir ma main qui glisse sur sa cuisse et remonte jusqu'à son entre-jambe. Le tissu est déjà tendu, formant une bosse que je caresse du bout des doigts. Mon esprit s'enflamme en imaginant ce que je m'apprête à libérer. Nous ne disons déjà plus rien, trop impatients de nous jeter l'un sur l'autre.

Enfin, nous voici arrivés à son immeuble. Il me prend par la main et m'emmène à l'étage où se trouve son appartement. Sa poigne est ferme, son allure tonique. Je dois forcer mon allure pour le suivre mais je jubile. Bientôt, il va être à moi, tout à moi !

A peine la porte franchie et verrouillée, il me plaque contre le mur et m'embrasse avec une force, une intensité, une suavité telles que je sens un frisson parcourir tout mon corps. Je lui rends son baiser avec sensualité, me lovant entre ses bras. Je veux fusionner avec son corps.

Ses mains parcourent le mien, du cou aux épaules, de la poitrine au ventre, jusqu'à mes fesses qu'il empoigne vigoureusement, me soulevant presque du sol. A chaque étape, il défait quelques boutons, la ceinture, une fermeture éclair et me voilà presque entièrement dénudée sans avoir quitté une seule seconde sa bouche et la caresse ardente de sa langue.

Ses mains chaudes ont glissé sous mon chemisier, comme je l'espérais en l'attendant à la terrasse du café, mais bientôt, il les utilise pour ôter mon pantalon et ma petite culotte toute humide. Aussitôt nos lèvres séparées, avant même que j'exprime ma frustration due à leur absence, le voici accroupi, le visage entre mes cuisses et sa langue exploratrice qui glisse sur mes autres lèvres et mon clitoris. Hum ! Il sait me donner du plaisir. Il m'excite comme une folle. Je me tortille contre le mur réagissant à chaque pointe de sa langue. Je n'en peux plus ! Je le veux ! Dans ma bouche pour commencer !

J'éloigne sa tête, je reprends mon souffle quelques instants (et lui aussi) et je le traîne jusqu'à sa chambre en finissant d'enlever les rares vêtements encore sur moi. En quelques secondes, de mes mains expertes, je le déshabille complètement; puis, je le pousse sur le lit avant de me jeter littéralement sur lui, telle une lionne avide de dévorer sa proie.

Ah ! Que c'est bon de retrouver son sexe ! Chaud, dur et doux à la fois ! Je l'aspire dans ma bouche et je salive d'excitation autant que je mouille entre mes jambes. Je le sens glisser sur ma langue, sur mes lèvres; j'aime son goût, sa texture, sa délicatesse. Dire qu'avant lui je me forçais toujours pour faire ça. Aujourd'hui, je ne pourrais plus m'en passer. Et il le sait !

Pendant que je déguste cette fellation, ses doigts viennent me caresser. Il en glisse d'abord un, délicatement, dans mon sexe, parcourant avec sensualité les lèvres, puis s'attardant sur le clitoris avant de s'enfoncer à l'intérieur pour le ressortir tout lubrifié. Sa caresse recommence autour de mon anus cette fois. Il glisse bientôt le doigt lubrifié dans mon orifice étroit et accompagne cette pénétration par une deuxième doigt dans le vagin. Je suis peu coutumière de ces caresses anales et vaginales à la fois mais je dois reconnaître que si c'est lui qui me les donne, je les apprécie sans aucune retenue. Bientôt, le voici qui enfonce deux doigts dans mon sexe, puis aussi un deuxième doigt par derrière.

Je pourrais continuer des heures ma fellation, lécher son membre dressé, happer son gland avec mes lèvres, aspirer ses testicules, et le sentir gémir de désir ... mais il m'a trop excitée avec ses doigts et cette double pénétration. Je brûle ! Je veux qu'il me prenne de toute sa vigueur, qu'il s'enfonce au plus profond de moi. Alors, oubliant toute pudeur et toute mon éducation catholique, telle une chatte en chaleur, je le fixe droit dans le yeux et je me mets à quatre pattes sur le lit. Totalement offerte. Le visage par dessus mon épaule, je laisse échapper entre mes dents un "Prends-moi !" qui tient plus du râle animal que de la femme maîtrisée (presque coincée) que je suis habituellement.

Mon étalon ne se fait pas prier. Il me saisit par les hanches et s'enfonce centimètre par centimètre tout au fond de mon sexe. J'ai l'impression que l'empalement n'en finit pas ! Il est large, les parois de mon vagin sont gonflées, nos deux sexes chauffés à bloc ! Et soudain, commence le va-et-vient. C'est presque trop fort, trop intense, je suis incapable de retenir mes gémissements. Plus il accélère la cadence et la puissance de ses coups de reins, plus mes soupirs se transforment en cris. Je jouis de tout mon soul sous ses coups de pilon ! Pour m'offrir encore plus, je laisse glisser mes mains sur le drap en offrant ma croupe dressée vers le plafond, cambrée à mon maximum. Il avance alors ses pieds presque jusqu'à mes épaules et s'enfonce en moi comme un piston dans son cylindre ! C'est une machine ! C'est trop ! Je n'en finis plus de jouir.

Mais maintenant, j'ai besoin d'un peu de repos, de douceur. Moins de bestialité et plus de sensualité. Je m'allonge en position fœtale ... ce qui ne semble pas le décourager. Il se love contre moi, dans mon dos, et ainsi positionnés, en cuillère, il s'insinue encore en moi. Cette fois-ci, il me caresse avec son sexe plus qu'il ne m'emplit. Ce moment de grande douceur a pour effet de m'exciter à nouveau, de me donner envie de jouir encore. C'est un diable avec moi, il m'envoute, sait déclencher toutes les pulsions que je ne savais même pas posséder au plus profond de moi. Il saisit son sexe et s'en sert tel un pinceau pour caresser mes fesses, mon sexe et même mon anus ...

Ah, je sais où il veut en venir. Ce coït qui m'angoisse un peu mais que je lui réserve pour les grands moments, trop rares, de nos rencontres. Alors oui, je veux m'offrir totalement à lui. Je le guide jusqu'à l'entrée. Je sens la pointe de son gland glisser. Ses mains viennent étreindre mes petits seins, si sensibles, puis l'une d'elle descend pour caresser mon clitoris tandis que son sexe continuer à s'enfoncer dans mon anus. Il est chaud et large mais je ne ressens aucune douleur, au contraire, il déclenche du plaisir. Alors, je pose une main sur ses fesses et c'est moi qui imprime la cadence. Ses mains caressent tout mon corps, des épaules, au ventre, des seins au clitoris. Je sens que je vais jouir une deuxième fois, par derrière, et qu'il n'est, lui aussi, plus très loin de l'orgasme. Aaah ! Ensemble ! Nous jouissons ensemble, nos corps imbriqués. Que du bonheur !

Nous restons emboîtés, emportés par un vertige. La nuit est déjà tombée. Mais nous ne dormirons pas beaucoup. N'oubliez pas : je suis insatiable avec lui !

jeudi 3 septembre 2015

Détente et tension

J'étais harassé par la fatigue après une année de dur labeur et de stress. Je prenais un bain de soleil sur un transat, dans un hôtel, sur une terrasse privée.
Dans mon demi-sommeil, j'ai senti des mains chaudes venir me masser, me caresser puis se glisser sous mes vêtements. Bientôt, je me suis retrouvé dénudé, exposé au soleil, offert aux caresses les plus gourmandes.
Le reste a été une longue et délicieuse dégustation. Moi dans le rôle de la friandise et toi dans le rôle de la gourmande !
A un moment, tu étais devenue glissante, mouillée et lubrifiée par le désir. Tu t'es assise sur moi et tu as joué à des va-et-vient sur mon membre gonflé, excité jusqu'à exploser, mais sans t'empaler; juste glisser et t'exciter davantage encore.
Mais ce jeu ne dura pas indéfiniment et tu as fini par planter mon sexe dressé dans tes entrailles, tout au fond de toi, te remplissant de sensations jusqu'à provoquer un orgasme tel que j'ai eu l'impression qu'une main dotée d'une poigne terrible me saisissait depuis l'intérieur de toi et voulait m'y entraîner pour ne plus en sortir !
Quel inattendu moment de tension, moi qui voulait me détendre. J'étais tout tendu ... pour ton plus grand bonheur.