dimanche 1 mars 2015

Sylvestre

Dryade est au volant de sa voiture, en route vers l'aventure. Sylvain lui a donné rendez-vous dans un petit endroit tranquille, en pleine campagne, éloigné de toutes les turbulences de la ville.
L'endroit est désert, il n'y a qu'une berline noire garée en bordure du petit chemin. Rien qu'à sa vue, le cœur de la jeune femme s'emballe. Elle se gare derrière le gros véhicule et se dirige vers le sentier très boisé. Son apollon est là, trente mètres plus bas, assis sur une couverture, au bord d'un lac. Les deux amants sont entourés d'une forêt calme et verdoyante. L'endroit est splendide et abrité des regards indiscrets. Le lieu parfait pour des hédonistes qui affectionnent une certaine discrétion. Une pensée lui traverse l'esprit : ici personne ne peut l'entendre, elle peut se laisser aller.

Sylvain se lève pour l'accueillir, beau et sexy en diable, en tenue très décontractée. Des papillons chatouillent le ventre de Dryade qui le rejoint. A ce moment précis, elle sait déjà que leurs retrouvailles vont être torrides. Sans un mot, le regard fiévreux, elle fait les quelques pas qui les séparent, les mains viriles s'emparent de son visage et, enfin, leurs bouches se rencontrent. Cette bouche qu'elle attendait depuis si longtemps....cette langue masculine qui se fraie un chemin entre ses lèvres gourmandes ... Elle enroule ses bras fins autour de la taille de son homme des bois et se colle à lui. Elle sent Priape (le surnom qu'elle donne au sexe de son amant), dur contre sa hanche et elle sait ainsi qu'il est ravi de la retrouver.

Dryade enlace Sylvain comme une liane autour d'un tronc d'arbre; presque jusqu'à l'étouffer tant elle est heureuse de le retrouver. Leur baiser devient plus ardent, le désir monte de plus en plus entre eux. Elle glisse les mains sous son t-shirt afin de caresser sa peau, douce et chaude, et le lui enlève. Elle n'a qu'une envie : les débarrasser de tous ces tissus qui les séparent encore.

Sylvain est torse nu et les mains douces de sa nymphe le caressent, parfois même ses ongles électrisent le bas du dos, aux musclés bandés, et elle se colle de plus en plus fermement à lui. Sentir son pénis durci sous le pantalon, collé à son bassin, semble l'émoustiller encore davantage. Les mains de la belle enflammée essaient maintenant de lui ôter le bas. Ses doigts cherchent fiévreusement à défaire le ceinturon, à baisser son pantalon, à enlever tout vêtement ou sous-vêtement entre sa peau et la peau de son amant.

Lui aussi veut sentir le corps nu de sa muse contre lui. Il l'embrasse fiévreusement. Il goûte la langue de sa belle, puis la peau de son cou, de ses oreilles. Des frissons parcourent la peau de Dryade jusqu'au bout des seins. Les mains de l'homme glissent sous le chemisier soyeux, jouent avec son soutien-gorge. Il déboutonne tout ce que ses doigts rencontrent, et bientôt, elle est à ton tour dévêtue ... du moins en haut.

Il n'a "malheureusement" pas le temps de finir mon ouvrage, de la déshabiller entièrement. Portée par son impatience, Dryade glisse le long du large torse. Sa langue caresse au passage le cou, les pectoraux, le ventre ferme de son amant et se dirige tout droit vers un ami de longue date .. un certain Priape qu'elle n'a plus honoré depuis fort longtemps. Les retrouvailles vont être très, très gourmandes.

Agenouillée, le visage au niveau du sexe en érection, Dryade reste figée un instant, comme pour l'admirer, l'observer en détail avant de le toucher. Puis elle en saisit la base, entre son pouce et son index, et le serre jusqu'à en faire saillir les veines et faire gonfler son extrémité. Le gland apparaît comme une grosse fraise, juteuse à souhait. Il n'en faut pas plus pour stimuler la gourmandise de l'intrépide jeune femme. Sans lâcher la prise à la base du sexe, elle commence à le lécher, avec la pointe de ta langue, lentement, savourant chaque contact. Puis progressivement, elle se met à le lécher comme une glace, avec toute la langue, remontant de bas en haut, pour qu'aucune goutte n'échappe à la dégustation. Cet intermède bien savouré, Dryade entame une deuxième phase : mettre autant de Priape dans sa bouche que possible. Ses mouvements de tête d'avant en arrière enfournent à chaque aller-retour un centimètre supplémentaire au fond de sa gorge. Elle sent son excitation monter jusqu'à ne plus pouvoir se contrôler. Sylvain doit absolument l'arrêter s'il veut résister à l'éjaculation qui va le secouer telle une éruption volcanique.

D'une poigne de fer, il attrape sa belle avant qu'elle ne l'aspire complètement. Sylvain la redresse, la retourne et la plaque contre un arbre, sans un mot. Elle pose ses mains sur le tronc et observe avec excitation ce que son amant lui réserve. Il fait glisser la culotte déjà trempée jusqu'à ses chevilles puis lui empoigne fermement les fesses. Sa croupe est là, à portée de langue, offerte, juteuse, prête à être dégustée. Délicatement, avec les pouces, il écarte les fesses et plonge sa langue dans le nectar. Dryade répond à la caresse avec un gémissement de plaisir. La langue de son amant glisse sur ses grandes lèvres, remonte jusqu'au clitoris, le titille, puis glisse  l'intérieur du vagin, avant de revenir au clitoris. Le cunnilingus se poursuit de longues et savoureuses minutes. Plus le temps passe et plus Dryade repose son torse sur le tronc, les mains posées au niveau des seins pour ne pas subir la rugosité de l'écorce. Elle se cambre de plus en plus et s'ouvre aux caresses exploratrices de Sylvain. Il remonte alors de quelques centimètres pour l'honorer d'un "pétale de rose" (un romantique anulingus). La sensibilité de la peau en cet endroit provoque des frissons à celle qui reçoit la caresse. C'en est trop, elle veut passer aux choses sérieuses.

Dryade se retourne, fait face à Sylvain et le rejoint au niveau du sol. Elle se met à quatre pattes, fait quelques pas dans cette position, le regard rivé dans celui de son amant, et la croupe relevée, lubrifiée à souhait. Un irrésistible chant de sirène perce entre ses dents éclatantes : "Viiiiens !"; parole qu'elle associe à un geste tout aussi explicite : le saisissant par "Priape" et le tirant jusqu'à elle. Sylvain n'a plus qu'à s'abandonner aux désirs de celle qui tient les commandes ... plus précisément : celle qui tient le manche.

Sylvain saisit fermement le bassin de Dryade, pointe son gland sur les lèvres gonflées et juteuses de son sexe, puis, centimètre par centimètre, s'enfonce irrésistiblement au plus profond d'elle. Et quand il s'y est engouffré jusqu'à la garde, il poursuit son geste en la tirant fermement à lui tout en donnant un coup de rein supplémentaire. Elle se sent emplie totalement, furieusement. Sylvain répète l'opération puis, progressivement, accélère la cadence. Le coït devient animal, sauvage. Dryade ne peut plus tenir la position sur les mains et les genoux. Elle s'incline et son buste vient se plaquer sur le sol, relevant à l'extrême sa croupe pilonnée par les va-et-vient de "Priape". Elle dévoile ainsi son orifice le plus serré, zone de chair rose sur fond de peau bronzée. Déchaîné par le désir, enivré par le plaisir,  Sylvain veut posséder sa compagne totalement. Il se redresse, en appui sur les pieds, jambes légèrement fléchies et guide son sexe à l'entrée de l'anus. Entre humidité des sous-bois, salive en abondance et sécrétions diverses, plus besoin de songer à une lubrification supplémentaire. Le sexe de Sylvain pourtant gonflé au maximum s'y enfonce comme une épée dans l'eau. Dryade ne peut retenir un gémissement bestial d'extase. Il n'en faut guère plus pour mettre en transe son amant. Les va-et-vient s'emballent, "Priape" s'enfonçant verticalement, de haut en bas, dans la croupe dressée vers la cime des arbres.
Quelques minutes plus tard, l'orgasme les saisit tous les deux tel un feu de forêt, intense, brûlant et crépitant !

7 commentaires:

  1. Les dryades sont, dans la mythologie grecque, trois nymphes, des déesses mineures liées aux chênes en particulier, et aux arbres en général. Le nom de dryades fut plus tard utilisé pour désigner les figures divines présidant au culte des arbres et de la forêt. Elles sont généralement considérées comme des créatures très timides qui se montrent rarement.

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  2. « Sylvain » est un prénom masculin français. Signifiant « être des bois, des champs, de la forêt », il vient de silva qui veut dire « forêt » en latin et de ulai en grec.

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  3. Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutunus Tutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape. On reconnaît Priape par son gigantesque pénis constamment en érection. Cette particularité a donné son nom au terme médical priapisme.

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  4. J'ai lu tous vos récits, et je dois avouer que j'aime beaucoup votre style. J'espère qu'il y en aura d'autre tout aussi agréable à lire. Bravo et surtout continuez à nous faire rêver.

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  5. Si la Muse de l'histoire, des histoires, continue à m'inspirer, j'espère bien prolonger le rêve. Comment s'appelle-t-elle déjà ? J'ai son nom sur le bout de la langue ... Clito ? Hum, presque : Clio !

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  6. J'avais pas lu votre réponse, mais j'avoue que c'est bien trouvé !! :-)

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  7. J'ai profité de l'occasion pour relire ce billet ... Le final est un véritable feu de forêt !

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