vendredi 9 septembre 2016

Bonne dégustation (version salée)

Stimulé par l'initiative de son épouse, Monsieur Candaule  se rend discrètement dans un magasin spécialisé et achète quelques accessoires pour une prochaine partie fine ...

Lorsque tout est arrangé, il informe sa femme Nyssia qu'il a réservé une table dans le meilleur restaurant gastronomique de la ville. Le soir, au volant de sa voyante voiture de sport, il la conduit dans ce lieu prestigieux non sans avoir, comme à son accoutumée, choisi les vêtements qu'elle devait porter pour faire tourner un maximum de têtes.
Lorsqu'ils arrivent au restaurant, au lieu de passer devant, en entrant, comme le veut la bienséance, Candaule fait exprès d'ouvrir la porte à son épouse pour qu’elle pénètre la première dans la grande salle, et, ce qui devait arriver se produit : tous les regards masculins se tournent vers elle, depuis les chaussures à hauts talons, ils glissent le long des jambes fuselées, s'attardent sur les hanches et fesses mises en valeur par la jupe un rien trop courte, un rien trop serrée du tailleur, puis bloquent carrément sur l'échancrure de la veste sous laquelle Nyssia ne porte qu'un minimaliste soutien-gorge pigeonnant. Candaule est satisfait.
Le serveur les conduit jusqu'à leur table et le repas se déroule élégamment ponctué des agréables "Bonne dégustation" du serveur.


Lorsque le couple quitte les lieux, Candaule ouvre la porte à son épouse et se délecte une fois de plus de tous les regards braqués vers sa cambrure divine. Voilà ce qui le met d’excellente humeur pour la suite de la soirée.

Une fois dans leur demeure, Candaule dit à Nyssia qu'il a un cadeau pour elle. Le magnifique paquet est posé sur la belle table vernie du salon. La charmante épouse remercie par avance son mari d'un baiser sur les lèvres puis ouvre délicatement l'emballage avec ses mains raffinées. S'attendant peut-être à un bijou voire à un parfum, Nyssia semble confuse lorsqu'elle découvre, au fond de la boîte, des menottes de cuir et de métal prolongées par une longue et fine chaîne. 
Il y a également un masque pour lui couvrir les yeux bien plus opaque que le foulard de soie qu'elle avait elle-même proposé à son mari le soir où ...

"Essayons ton cadeau tout de suite !", insiste le mari.
Sans attendre la réponse de sa docile épouse, il sort le masque de son  étui et l'ajuste parfaitement sur les yeux de Nyssia. Ensuite, il attache fermement les deux fines sangles derrière la tête. Désormais, elle est plongée dans l'obscurité absolue. Mais tous ses autres sens sont en éveil.

Dominateur, Candaule déboutonne la veste de Nyssia et la lui ôte lentement. Il la pose sur la majestueuse table de la salle à manger puis continue le déshabillage. Candaule fait glisser la jupe jusqu'aux chevilles tout en caressant les magnifiques jambes, douces comme du satin. Un peu apeurée mais soumise, Nyssia est maintenant en sous-vêtements et talons hauts.

Candaule se saisit alors des menottes et les installe sur Nyssia. Ce sont deux larges bandes de cuir, reliées entre elles par une boucle de métal, elle-même accrochée à une chaînette munie d'une poignée. Une fois son épouse poings liés, Candaule lui intime l'ordre d'avancer en tirant sur la chaîne.
Prudemment, elle se laisse guider ... aveuglément.

Au bruit que produisent les talons de ses escarpins, elle devine qu'ils ont quitté le parquet de la salle à manger pour le carrelage de la cuisine. Elle entend Candaule ouvrir l'imposant réfrigérateur américain et en sortir un objet en verre.
Le "Pop !" caractéristique éclaire la belle aux yeux bandés : c'est une bouteille de champagne. Elle entend le liquide pétillant couler dans deux flûtes puis Candaule lui en tend une en guidant l'une de ses mains pour qu'elle s'en saisisse.
"Bonne dégustation", ajoute-t-il en imitant les serveurs du restaurant gastronomique.

Tandis que Nyssia avale une gorgée de champagne, elle sent le souffle de son mari lui effleurer le cou, puis le torse et s'arrêter devant ses seins, mis en valeur dans un soutien-gorge pigeonnant. Les mains de son mari le dégrafent et la voilà désormais seins nus, seulement vêtue d'une petite culotte, perchée sur ses talons.
Sans prévenir, Candaule prend un sein dans une main, chaude, et le bout de l'autre sein dans sa bouche qu'il avait volontairement remplie de champagne. Nyssia sent le liquide glacé entrer en contact avec sa peau si sensible. La langue chaude et le liquide pétillant procurent d'étonnantes et contrastées sensations !

Candaule retourne ensuite Nyssia vers l'îlot central de la cuisine et fait couler un peu du liquide sur son dos creusé. Elle se cambre, puis, à tâtons, prend appui avec ses mains sur la paillasse. Candaule se délecte du spectacle du champagne coulant le long de la colonne vertébrale et le regarde plonger dans la culotte trempée, entre les fesses. Sa langue suit le même chemin tandis que ses mains enlèvent la culotte avec empressement. Il lèche jusqu'à la dernière goutte de cette délicieuse boisson pétillante ... avant d'en faire couler davantage et d'avaler encore le liquide de la même manière.

Quand la coupe de champagne est vide et Nyssia totalement humidifiée dans son intimité, Candaule se relève, s'empare de la chaînette et traîne son épouse hors de la cuisine. Elle se laisse guider, soumise et déjà très excitée.
Elle écoute le bruit de ses talons hauts pour deviner une nouvelle fois où il la conduit.   

Ils entrent dans une nouvelle pièce, couverte de tapis profonds. Elle effleure un meuble de cuir. Nyssia comprend qu'ils sont dans le salon de télévision. La pièce est insonorisée et équipée des dernières technologies "home cinema". Mais juste avant que Candaule n'actionne la chaîne hi-fi, Nyssia sent une présence, une respiration, un parfum familier. Il y a quelqu'un d'autre dans la pièce. Quelqu'un qui a déjà été invité par son mari à partager leur intimité. Des papillons commencent à lui chatouiller le bas du ventre ...

Candaule guide son épouse totalement nue au centre de la pièce puis lui intime l'ordre de s'agenouiller sur le tapis moelleux. Elle s'exécute fiévreusement. Instinctivement, elle tend les mains liées devant elle et touche une jambe, une jambe d'homme; alors que la voix de Candaule provient du côté. Quelqu'un est assis sur l'un des larges et confortables fauteuils du salon. Les mains jointes de Nyssia remontent le long de la jambe. Arrivées entre les cuisses, elle n'a plus aucun doute : l'intrus est nu. Encore quelques centimètres et elle perçoit indubitablement qu'il a été très sensible au spectacle : son érection est manifeste. Rien que de toucher le pénis dressé du bout de ses doigts, elle sent son propre sexe sécréter abondamment, se mouiller encore plus qu'avec le champagne et la salive de son mari réunis.

"Approche !", ordonne la voix de son mari, probablement assis sur l'autre fauteuil pour se délecter de la scène. Feignant d'obéir à contre cœur, Nyssia ondule lentement et se place entre les cuisses ouvertes du visiteur nocturne. Avec ses douces mains, elle empoigne délicatement les testicules qui sont à portée de sa bouche. Elle les caresse un instant puis se penche pour en lécher un. N'y tenant plus, elle intensifie sa caresse en le gobant dans sa bouche gourmande. Les mains remontent ensuite le long du pénis dressé et le masturbent. Elle veut le goûter, maintenant ! La langue glisse très, très lentement le long de cette colonne de chair jusqu'au gland gonflé de désir. Le goût de ce sexe et la chaleur qu'il dégage rendent Nyssia folle de désir. Elle se souvient aussi du plaisir qu'il lui a procuré l'autre nuit où son mari l'avait offerte sans son consentement. Alors elle rend le plaisir à cet étalon, à ce Gygès (ce ne peut être que lui) qui l'avait prise sans ménagement. Sa bouche profonde devient un deuxième vagin. Sa langue tourbillonnante caresse chaque centimètre carré de peau. Tantôt elle fait glisser ses lèvres jointes, tantôt elle masturbe avec ses mains liées tout en titillant de la pointe de la langue, tantôt elle aspire de toutes ses forces le pénis entier jusqu'à en perdre respiration.

Gygès (c'est bien lui), n'en peut plus. Il la saisit par les épaules et la fait s'asseoir sur lui. Comme le fauteuil de cuir est très large et souple, elle le rejoint aisément. Gygès tient son pénis d'une main ferme et Nyssia s'empale sur lui avec un bonheur démentiel. Candaule ne rate pas une miette du spectacle. Il est hypnotisé par les fesses de sa femme qui vont et viennent de haut en bas et de bas en haut sur le sexe de son compagnon. Nyssia est aux anges, elle prend un plaisir fou, vertigineux. Elle doit d'ailleurs passer ses poignets liés autour du cou de Gygès pour ne pas perdre son équilibre. Elle l'embrasse goulument pendant leur coït, en profitant pour calmer le rythme et les ardeurs du mâle enflammé. Mais celui-ci veut reprendre les va-et-vient avec force. Il la repousse, la redresse, la saisit par les hanches et s'enfonce en elle à une fréquence ... mécanique. Un piston dans un cylindre n'aurait pas chauffé davantage. Nyssia jouit de tout son soûl et crie son plaisir.

Mais avant qu'elle ne reprenne respiration, elle sent son mari (stimulé par ses cris) poser les mains sur ses épaules, la pencher vers Gygès et se placer dans son dos. Son pénis dégoulinant de désir et de gel lubrifiant lui caresse les fesses. Elle sent le gland brûlant et gluant se positionner entre ses fesses et, sans mot dire, s'enfoncer dans son anus ! Les deux pénis sont en elle ! Jamais elle n'avait vécu une telle pénétration ! Lentement, Gygès qui a conservé son irrésistible érection, reprend son mouvement, et Candaule synchronise le sien. La sensation est trop intense pour Nyssia, presque douloureuse. Mais heureusement, Candaule ne tient pas longtemps son coït, emporté par sa jouissance.

Candaule retourne sur son fauteuil, son désir assouvi.

Mais Gygès semble possédé par quelque démon qui veut dépasser le mari en lubricité. Il bascule Nyssia sur le côté pour se lever  à son tour. Il l'installe à quatre pattes, à genoux sur le fauteuil et les coudes sur le dossier. "A mon tour !" clame-t-il conquérant. Il saisit fermement Nyssia par les hanches et s'enfonce à nouveau en elle, en levrette. La sensation est profonde. Nyssia est comblée dans tous les sens du terme. Les parois du vagin sont tellement gonflées qu'elles enserrent cette épée de chair qui la traverse, démultipliant les effets des coups de butoir que lui assène Gygès. Mais le démon veut la posséder complètement et avec autant de perversion que le mari voyeur. Il se retire quelques secondes pour s'enfoncer à nouveau en elle mais cette fois dans son orifice le plus étroit. Deuxième pénétration anale d'affilée, c'est trop pour Nyssia. Elle se débat et gémit mais rien n'y fait, son amant résiste à ses ruades, domine la situation et ... ne tarde pas à jouir.

Le calme revient enfin. Nyssia a reçu bien plus qu'elle ne s'en serait sentie capable. Candaule, Nyssia et Gygès sont désormais liés par quelque magie inavouable. D'autres rituels suivront, multiples et variés ...   

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