La brune Maria Pasiphaé Sarrazin incarne le métissage de la Méditerranée (Italie, Grèce, Crète, Turquie, Proche-Orient ...) et du Moyen-Orient (Arabie, Irak ...). C'est une indomptable, une rebelle, qui refuse de se soumettre à l'autorité machiste. Certains affirment qu'elle est la fille désobéissante d'un émir du pétrole. Elle aurait tranché la gorge du mari qu'on lui aurait imposé : un richissime vieillard de trois ou quatre fois son âge ; avant de s'enfuir . D'autres murmurent simplement qu'elle est une ancienne captive, échappée d'un harem, ou peut-être la fille d'une esclave sexuelle d'un harem. Le produit de la Traite des blanches en somme.
Louise, aux cheveux d'or, et Maria, aux cheveux couleur de l'or noir, se sont rencontrées lors d'un abordage. Maria fuyait la vindicte des exploitants pétroliers du Golfe, à bord d'un énorme yacht qu'elle avait dérobé. Les pirates de Louise Carat sillonnaient entre la mer Rouge et le Golfe persique à la recherche d'une proie juteuse. Quand les pirates somaliens découvrirent le yacht où se trouvait Maria Pasiphaé, celui-ci venait d'être rattrapé par les mercenaires dépêchés par ses revanchards poursuivants. Maria était ligotée et enfermée à fond de cale. Elle allait subir les sévices les plus terribles quand les pirates apparurent. Les hommes de "Frenchie King Louis" se jetèrent par surprise sur les sarrasins. Ce fut un combat violent. Pirates et soldats furent décimés ! Mais au final, le camp de Louise remporta la bataille. Louise découvrit la pauvre Marie attachée et violentée. Cette captive l'émut tellement qu'elle la soigna et s'éprit d'elle. La convalescence achevée et plusieurs nuits d'amour partagées, elles devinrent inséparables.
A bord du yacht qui devint leur demeure flottante, Maria montra à Louise un trésor d'un genre nouveau pour elle. Il s'agissait ni d'or ni de devises mais de pièces archéologiques de la plus haute antiquité. Des objets qui provenaient du sud de l'Irak qu'on appelait jadis le Pays de Sumer. Lorsque les Occidentaux avaient attaqué le domaine de Saddam Hussein, ils n'avaient pas que fait main basse sur le pétrole. Les trésors de la plus ancienne civilisation historique (celle des inventeurs de l'écriture) les avaient beaucoup intéressés également. Les collectionneurs américains et européens paieront des fortunes pour acheter de pareils vestiges. De là naquit leur passion commune pour l'archéologie, ou dit autrement, pour la chasse aux trésors archéologiques. Elles acquirent une réputation internationale dans le domaine et reçurent beaucoup de commandes. Les deux femmes abandonnèrent bientôt la Somalie et les côtés africaines, remontèrent par la mer Rouge et se mirent à parcourir toute la Méditerranée en quête de nouvelles découvertes monnayables. informées par un réseau de collectionneurs au-dessus des lois, elles recevaient à chaque fois toute l'aide logistique pour ramener les précieux trophées. Toutefois, leur prochaine mission s'annonçait comme la plus exaltante et rémunératrice.
Le site que leurs commanditaires (très bien informés) avaient débusqué se trouvait dans une zone frontière : entre Turquie, Irak et Syrie en proie aux conflits. Plus exactement, la zone était en bordure du fleuve Tigre et de son affluent la rivière Hezil. Une région en pleine guerre civile, avec des armées étrangères occidentales d'un côté, et russes de l'autre, sans oublier des mercenaires et autres bandits esclavagistes. L'horreur ! Mais c'est pourtant là, en Anatolie et dans ce que l'on nomme le Croissant fertile, que les plus anciennes traces de vie sédentaire (villages puis premières cités fortifiées) avaient été trouvées. Des satellites militaires et plusieurs drones de reconnaissance avaient découvert par hasard un site inexploité ressemblant aux villages préhistoriques comme Çatal Höyük ; mais l'emplacement était plus à l'est. Inexploré à ce jour. Donc inexploité; ce qui voulait probablement dire : avec tous ses trésors potentiels encore sur place ! Quand on sait que la deuxième guerre du Golfe (États-Unis et Royaume-Uni contre l'Irak de Saddam Hussein) avait permis de mettre main basse sur le pétrole de ce pays et sur les trésors archéologiques de ses musées, on devinait la valeur potentielle de ce que les agents très spéciaux Louise Carat et Maria Pasiphaé Sarrazin pouvaient y découvrir. Restait à atteindre ce lieu exceptionnel en profitant du désordre total qui régnait dans la région.
Pour cette opération commando, le maître-mot fut : la discrétion. Un hélicoptère militaire, équipé d'un système de motorisation silencieux, déposa les deux aventurières expérimentées à proximité du site, en suivant le lit du fleuve Tigre. Avec un paquetage léger mais un équipement digne d'agents secrets, elles atteignirent la rive aisément. Ensuite, grâce à leurs lunettes à vision nocturne et aux informations fournies par le repérage satellite, elles réussirent à atteindre la zone précise indiquée par les commanditaires fortunés. Ceux-ci ne pouvaient qu'être en relation avec les hautes sphères militaires; ce qui en disait long sur leur avidité et les moyens qu'ils étaient prêts à mettre en œuvre pour assouvir cette avidité.
Les détecteurs portatifs à ultrasons confirmèrent les informations découvertes grâce aux images satellites. Le site archéologique, non visible depuis la surface, était un véritable labyrinthe de salles cubiques. En bordure de la colline, les échos semblaient indiquer que plusieurs salles étaient effondrées et remplies de roches et terre depuis fort longtemps. Mais au sommet, les entrées par le plafond effleuraient la surface. Maria et Louise se mirent donc à creuser, non sans avoir inspecté les environs pour s'assurer qu'aucune faction armée ne s'approchait d'elles. Une fois rassurées sur ce point, ayant la nuit devant elles, elles se concentrèrent sur leur mission.
Elles pénétrèrent dans une première cavité avec des cordes, en rappel. Une exploratrice faisait le guet et aidait l'autre à descendre puis remonter. Toutes les premières salles étaient de dimensions réduites, poussiéreuses mais désespérément vides à l'exception d'ossements animaux; dont les plus grosses pièces semblaient appartenir à des ongulés (ovidés, bovidés et équidés). Louise et Maria ne se découragèrent pas. Néanmoins, il fallait remonter à la surface après chaque exploration de salle car il n'y avait aucune porte communicante entre elles; seulement des entrées par le plafond.
Fatiguées après plusieurs heures d'exploration, les deux femmes remarquèrent un escarpement où l'herbe était plus rare qu'ailleurs. En examinant la zone, elles découvrirent une nouvelle entrée, dissimulée derrière de larges pierres plates. En joignant leurs forces, elles parvinrent à faire glisser l'une de ces lourdes dalles et ... découvrirent une échelle rudimentaire ! Elle était vieille mais certainement pas autant que ce village préhistorique !
Intriguées, elles descendirent l'échelle toutes les deux, avec leurs armes de poing prêtes à dégainer.
Un puits de lumière les accompagna lors de la descente. Une fois au sol, elles s'émerveillèrent. Les murs étaient couverts de fresques somptueuses montrant des scènes de vie : des acrobates sautant par dessus des taureau furieux, des femmes aux seins nus portant de superbes robes, des scènes de vie agricole, des divinités évoquant la fertilité ! Des trésors pour les archéologues ! En continuant leur exploration, elles atteignirent le cœur de cette salle du trône : une statue d'une femme obèse, peut-être la déesse-mère ou la mère-nature des anciennes civilisations, entourée de nombreux crânes de taureaux et de chevaux mêlés avec de l'argile cuite. Elles remarquèrent enfin des autels aux formes chevaline et bovine, creux, capables d'accueillir une personne entière. Chaque élément pourrait se vendre une fortune sur le marché noir des antiquités ! Leur récompense était assurée ! Mission accomplie ...
Mais soudain, la pièce redevint totalement obscure ! L'entrée venait d'être bouchée ! Louise et Marie étaient prises au piège ! Pire, des fumigènes commencèrent à se déverser dans toute la salle, par la trappe au plafond. Les deux jeunes femmes tentèrent de remonter mais très rapidement, les fumigènes révélèrent leur effet : c'était des somnifères. Louise et Marie sentirent leurs membres s'alourdir, leurs paupières se clore et elles s'effondrèrent sur le sol en terre battue.
Quand elles reprirent leurs esprits, l'odeur âcre de la fumée emplissait encore la salle. Elles réalisèrent avec angoisse qu'elles étaient ligotées à l'intérieur des autels aux formes animales : Maria Pasiphaé dans celui imitant une vache et Louise Carat dans celui imitant une jument. Affaiblies par les somnifères et dépouillées de leurs armes, elles étaient sans défense face à leurs assaillants. Une bonne douzaine de personnes aux tenues sombres ornées de motifs étranges, et quelques hommes aux torses nus (et velus), mais masqués, tournaient autour d'elles. Ils psalmodiait des paroles incompréhensibles face aux différentes statues de divinités. Les deux aventurières se retrouvaient prisonnières au beau milieu d'une cérémonie shamanique !
Les chants et les percussions emplirent la salle et s'intensifièrent jusqu'à l'apparition de deux prêtres qui portaient devant leurs visages des masques rituels :
- l'un avec d'impressionnantes cornes bovines
- et l'autre fait avec un crâne d'étalon momifié, arborant encore une longue crinière.
Ils entamèrent tous deux une danse extatique digne des Indiens d'Amérique, autour d'un foyer où des officiants faisaient brûler toutes sortes d'encens et d'autres produits étranges qui provoquaient des vertiges et des hallucinations visuelles.
Le nombre de personnes augmenta encore et la petite salle fut bientôt remplie à craquer. Il faisait de plus en plus chaud et les fumées psychotropes mettaient tout le monde en transe. Les deux prêtres se mirent subitement à crier et à tirer sur leurs vêtements de cérémonie; qu'ils finirent par déchirer. Leurs corps furent pris de convulsions et là, aussi incroyable que cela puisse paraître, Maria et Louise assistèrent à leur métamorphose. Le visage de celui qui tenait un crâne de cheval se déforma hideusement s'allongeant, s'épaississant jusqu'à devenir une tête d'équidé lui-même ! Sur l'autre prêtre, le plus trapu des deux, ce sont des cornes qui poussèrent. Le volume de son corps sembla augmenter jusqu'à faire éclater ses oripeaux.
S'agissait-il d'une hallucination ou de la réalité ? Les deux captives n'eurent guère le temps de se poser la question car, déjà, l'homme à tête de cheval et l'autre à tête de taureau s'avançaient vers elles ... en arborant une monstrueuse érection. Loin des standards humains, extrêmement dimensionnés, deux pénis animaux gros comme des bras s'approchaient dangereusement de leurs croupes. Toujours ligotées, l'une et l'autre se débattirent, crièrent au secours, mais les participants et participantes à ce rituel ne se bousculèrent que davantage pour assister à ce "sacrifice" humain. On les arrosa d'huile chaude et d'encens, on leur fit respirer des rameaux aux vertus mystérieuses, et enfin, les créatures furent sur elles.
Simultanément, Louise et Maria-Pasiphaé sentirent une langue gluante et rapeuse, grosse comme une main, s'immiscer entre leurs jambes, lécher l'intérieur de leurs cuisses et s'activer entre leurs fesses et sur leurs lèvres vaginales. Leur sexe fut tellement léché et stimulé que, malgré le dégoût et l'horreur, le vagin se mit à gonfler d'excitation et devint brûlant de désir. Alors, les deux monstres, mi-hommes mi-animaux, entamèrent leur coït monstrueux ... La peur d'être déchirées fit hurler les deux femmes mais, étrangement, les cris prirent bientôt une signification différente. La douleur était anesthésiée par tous les produits qu'elles avaient respirés ou avalés à leur insu. Seules les sensations positives, terriblement agréables, étaient perceptibles. Les tissus charnel se révélaient prodigieusement élastiques et la pénétration prit des proportions incroyables. Toutes leurs entrailles furent malaxées, écrasées, jusqu'au diaphragme ! Se sentir autant possédées fut une extase totale pour ces femmes attachées. C'était monstrueux, certes, mais monstrueusement bon !
L'intensité du coït et le plaisir furent surhumains. Les spasmes de jouissance secouèrent plusieurs fois les corps des aventurières. Elles devenaient à chaque orgasme un peu plus esclaves du plaisir sexuel. Après l'éjaculation bestiale des shamans métamorphosés, Maria et Louise furent détachées par les acolytes. On les lava, on les habilla avec des vêtements rituels (évoquant les tenues crétoises antiques) et, cette fois, plus besoin de les forcer. Ce furent elles qui revinrent vers les créatures aux sexes surdimensionnés. Elles se jetèrent sur ces pénis dignes du Priape antique (quoique le mythe raconte qu'il était jaloux d'un âne mieux "membré" que lui) et se mirent à les lécher et avaler pour leur redonner une vigueur nouvelle, inépuisable. Minotaure et l'étalon à nouveau en érection, la cérémonie put recommencer de plus belle. Minotaure saisit Pasiphaé par la taille et la pénétra en levrette provoquant presque son évanouissement devant tant de sensations fortes. Le super-étalon s'occupa pareillement de sa Carat "Zoreil" et, paradoxale inversion des rôles, c'est le cheval qui chevaucha l'humaine.
Puis les mâles échangèrent les rôles et le coït dura toute la nuit, sous les acclamations des officiants et officiantes qui se livrèrent à une orgie totale dans l'antre souterrain du village néolithique.
Les aventurières renoncèrent à leur mission de pillage archéologique et se firent les plus actives prêtresses de ce culte préhistorique dédié à la fécondité, d'un type si particulier.
Les deux agents furent portées disparues. Et la guerre s'intensifia autour d'elles sans qu'aucune autre mission ne puisse être organisée pendant plusieurs mois. Hum ! Plusieurs mois de débauche bestiale !
Pasiphaé et Louise pourraient toujours, plus tard, demander de l'aide "Libérez les otages !". Elles y repenseront plus tard. Pour l'instant, elles jouissent (euphémisme) de l'instant présent !
Sources d'inspiration iconographiques :
1-Personnages féminins
Clin d’œil à la "supernana" Kara Zor-El
aventurières (brune et blonde) en tenue plus moderne, plus commando
2-Le site archéologique de Çatal Höyük
3-Reconstitution de la vie dans les palais de la Crète minoenne
5-Transformation de l'homme en homme-cheval
6- Rituel d'accouplement : la Déesse-mère humaniforme s'unit aux incarnations de la nature : la force brutale du taureau, et la vitesse et majesté du cheval.
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