Il attendait impatiemment l'arrivée d'Elle. Leur rendez-vous secret avait été convenu dans un meublé loin de la ville grouillante, dans une petite station balnéaire. En basse saison, les regards indiscrets et les paparazzi seraient moins oppressants.
Cela faisait au moins une demi-heure qu'Il tournait en rond dans l'appartement, à regarder sa montre et à se demander si Elle avait pu se libérer. Les opportunités de se voir étaient rares et malheureusement à chaque fois incertaines jusqu'à la dernière minute, compte tenu de la profession et des sollicitations qu'Elle subissait. Ils n'appartenaient pas au même monde, au même milieu socio-professionnel, mais brûlaient ardemment de se retrouver lors de secrètes entrevues.
Une heure s'était écoulée et, la mort dans l'âme, Il s'apprêtait à repartir lorsqu'Il entendit quelqu'un taper sur la porte. D'un coup, Il sentit son cœur cogner contre sa poitrine et une agréable chaleur empourprer son visage ... et son bas-ventre. Pas encore totalement sûr, Il entrouvrit la porte, jeta un rapide regard à l'extérieur et reconnut immédiatement cette silhouette extrêmement désirable et le beau visage de celle qu'Il attendait bien qu'Elle l'ait dissimulé derrière de rondes et larges lunettes de soleil aux verres fumés; ces fameuses lunettes de star qui, paradoxalement, attirent plus le regard qu'elles ne procurent de l'anonymat.
Il savait que sa star aimait se faire attendre mais, pour autant, Il n'en avait pas eu moins peur d'être déçu. Fulminant, Il voulut se "venger" instantanément. Il l'attrapa fermement par le bras et la tira vigoureusement pour la faire entrer dans l'appartement. En hâte, Il referma la porte et verrouilla la serrure à double tour. Elle eut à peine le temps de poser ses lunettes qu'Il se jeta déjà sur Elle.
Sans dire un mot, Il la plaqua contre la cloison et posa ses lèvres sur sa bouche. Sa langue se fraya un passage et s'enroula sensuellement autour de celle qui venait de le rejoindre avec tant de retard. Ses mains aussi entreprirent une exploration empressée. Il la déshabilla sans ménagement, risquant à chaque geste d'arracher telle ou telle partie des vêtements, et Elle se soumit à cette fougue se laissant dévorer par son mâle, comme une proie par son prédateur. Lorsque ce fut au tour de la dernière pièce d'être enlevée, le mâle enragé attrapa la petite culotte à deux mains et la déchira d'un coup sec.
En moins de deux minutes, Elle était totalement nue : veste, chemisier, jupe et sous-vêtements (dont la culotte en lambeaux) à ses chevilles. Possédé par quelque démon de luxure, Il ne relâchait pas la pression et continuait à l'embrasser, à goûter à sa langue, à son cou, à ses seins. Il humait son parfum enivrant tout en la caressant avec ses mains douces et fermes. Ses baisers étaient avides, empressés. Il suçait les seins avec avidité, et mordillait les tétons au point qu'Elle eut peur pendant un instant qu'Il ne prenne son rôle de prédateur carnassier au premier degré !
Le fauve, stimulé par cette mise en bouche, glissa ses mains masculines sous les fesses d'Elle et la souleva tout en continuant à l'embrasser. En quelques pas, ils étaient déjà dans la chambre, au pied du lit. Il l'allongea sur le matelas moelleux mais sans sa délicatesse habituelle et écarta les jambes douces et galbées, comme un mort de faim, pour reprendre son baiser, plus ... intimement. La langue goûta l'intérieur des cuisses, glissa jusqu'aux lèvres, puis s'attarda longuement sur le clitoris. Succions et va-et-vient s'accélérèrent parfois, la pression aussi. La langue pointa quelquefois à l'intérieur du vagin pour simuler un coït et ce dernier répondit aux caresses linguales en gonflant terriblement.
Elle était pratiquement en transe lorsqu'Il se leva pour changer de position. Passant sur le côté du lit, Il plaça son bassin à la portée du visage de sa victime soumise et se mit à la masturber avec les doigts. Un main continuait à simuler le coït, tandis que l'autre caressait la poitrine d'Elle, complètement nue allongée sur le dos. Les mains ainsi occupées, Il était dans l'incapacité d'ôter le moindre de ses vêtements. Elle s'en acquitta avec délice sans le consulter, et sans se faire prier.
Désireuse de varier les plaisirs, Elle approcha un peu plus son visage du bassin, qui était tout proche. Elle posa ses lèvres sur le tissu du pantalon, boursouflé par ce qui se cachait à l'intérieur. Ses lèvres entamèrent une lente et très sensuelle caresse qui fit gonfler encore plus le tissu. Sentant que le pantalon était proche de l'explosion, Elle dégrafa la braguette de ses doigts délicats et libéra en une fraction de seconde la colonne de chair, chaude, ferme et humide.
Lorsqu'Elle absorba ce sexe érigé, Il intensifia la caresse de ses doigts sur le clitoris gonflé et dans le vagin impatient d'être pénétré. La pression de sa main droite sur les seins se fit plus vigoureuse, et les doigts de sa main gauche s'enfoncèrent de plus en plus profondément dans le vagin. Par moments, la main à plat remontai vers le clitoris ou, au contraire, glissai entre les fesses pour caresser et lubrifier l'orifice le plus étroit. De plus en plus excitée, Elle activa sa fellation en enfonçant le sexe de l'étalon au fond de sa gorge, aspirant chaque centimètre. Lorsqu'Elle voulait reprendre son souffle, Elle léchait ou caressait délicatement les testicules avec ses doigts manucurés. Pendant la fellation, Il avait glissé un doigt puis deux dans le vagin, et autant dans l'anus. La masturbation ressemblait maintenant à une double pénétration; annonciatrice de multiples plaisirs.
Fellation et masturbation ayant porté le couple au plus haut degré d'excitation, Il et Elle décidèrent simultanément d'en finir avec ces jeux de mains et de bouches. Elle prit appui sur un bras et redressa son torse. Assise sur le bord du lit, Elle entreprit avec succès de déshabiller l'objet de son désir. Il se contenta de poser sa veste et de dénouer sa cravate. Elle avait déjà déboutonné la chemise et défait la boucle de la ceinture du pantalon. Celui-ci avait à peine fini de glisser jusqu'aux chevilles que les chaussures et les chaussettes volèrent dans la chambre. Elle s'allongea sur le dos, totalement ouverte aux propositions les plus "malhonnêtes".
Il s'allongea immédiatement sur Elle, entre ses jambes écartées au maximum, et s'enfonça avec délice dans la chair brûlante et lubrifiée comme jamais. Elle sentit le pilon volcanique l'emplir toute entière, pour son plus grand bonheur. Leur étreinte en missionnaire dura un temps indéfinissable, le vagin étroit devenant à la fois une source d'extase et une fontaine de jouvence. Puis Elle décida de prendre les commandes. Elle retourna son "laboureur" sur le dos, agrippa son "outil" et l'enfonça à nouveau en Elle pour le chevaucher comme une Amazone. Elle avait la sensation d'être empalée, tant ce sexe était large, dur et fièrement dressé. Pendant cette cavalcade endiablée, Il se mit à lui pétrir les fesses sans ménagement et même à glisser encore une doigt dans l'orifice le plus étroit.
Elle changea à nouveau de position, exprimant avec ses yeux et un mordillement de lèvres bien explicites, le souhait d'être complètement dominée, soumise à ses pulsions les plus bestiales. Ainsi, Elle se mit à quatre pattes, et, du regard, invita l'étalon à accomplir sa besogne. Il passa derrière elle, la saisit par les hanches pour la pénétrer en levrette, plus profondément encore, avec force, jusqu'à ce que les bras de la belle plient sous les coups de butoir. Seules les fesses d'Elle parvenaient encore à tenir en l'air, pour s'ouvrir, s'offrir davantage malgré les percussions qui projetaient de fines gouttelettes et le bruit de claquement sur les fesses.
Il ralentit momentanément la cadence, ce qui permit à Elle de reprendre un peu son souffle ... pour se plaindre (!) avec des "Oh non ! Ne t'arrête pas ! Encore, encore !!!".
Sourire carnassier aux lèvres, Il tendit la main vers ses vêtements en boule sur le lit et en sortit un petit tube avec le mot "lubrifiant" écrit dessus. Elle comprit alors qu'Il allait conclure ce coït sauvage en beauté. Il se mit à déverser le contenu du tube sur ses fesses rebondies, et en badigeonna une large zone, malaxant fesses, haut des cuisses et bas du dos comme un boulanger qui préparerait sa pâte. Si cela était possible, ces "massages" rustres apportèrent encore plus de désir à Elle et les mots suppliants sortirent spontanément de sa bouche : "Prends-moi toute !".
Elle posa ses mains sur ses fesses et guida le dard vers sa cible : son anus palpitant, extrêmement lubrifié et impatient d'être lui aussi honoré. Il positionna son gland rouge comme un fraise très mûre et glissa en Elle, centimètre par centimètre. Sa maîtrise du geste, loin de provoquer une quelconque douleur, réveilla les sensations électriques ô combien intenses de cette zone si abondamment innervée ! Une fois enfoncé jusqu'à la garde, Il recommença ses va-et-vient, lentement au début. Pour accompagner la sodomie, Il glissa une main par devant, entre les cuisses, et caressa simultanément le clitoris gonflé comme jamais. Quand Il sentit que l'orgasme était imminent, Il abandonna le pauvre clitoris pour donner ses derniers coups de reins avec toute sa fougue. Des cris de jouissance jaillirent des bouches des deux amants, pareils à des fauves en pleine savane. Sauvages ! L'orgasme les secoua simultanément et ils s'écroulèrent de concert sur le lit, épuisés et comblés.
Le vertige partiellement passé, Elle examina sa montre (qui avait étonnamment échappé au déshabillage !), déclara qu'ils avaient encore beaucoup de temps puis posa le bijou sur la table de chevet. Elle ajouta :
"J'ai adoré nos retrouvailles ! C'était très passionné; ma culotte en est témoin. C'était même ... bestial ! Je n'ai pas tenu longtemps. Mais j'en avais trop envie. Mais maintenant que nous sommes "calmés", nous allons prendre notre temps."
Elle se leva pour se diriger vers le réfrigérateur de la suite et en sortit une bouteille de champagne. Il ne l'avait pas quitté des yeux, admirant avec gourmandise les jambes satinées et les fesses galbées de son aimée. Quand Il la vit avec la bouteille à la main, courtoisement, Il s'empressa de servir le nectar dans deux coupes glacées. Ils dégustèrent le vin pétillant yeux dans les yeux, avec une douce flamme dans le regard. Une fois la deuxième coupe vidée, griserie aidant, la douce flamme se fit plus coquine. Elle remplit une troisième mais au lieu de la boire, elle en vida le contenu sur le large torse de son aimé, telle une cascade, puis sa langue suivit le même chemin du torse au ventre, et du ventre au bas-ventre. Le sexe qui l'avait empli de toutes parts n'était pas encore dégonflé et Elle s'activa pour lui redonner une nouvelle vigueur.
Elle entama une fellation experte, suave, gourmande et, quand il lui sembla que le membre avait retrouvé les dimensions susceptibles de lui procurer le plaisir auquel Elle était "accro", Elle se remit debout sans lâcher le résultat de sa caresse, se retourna et tira doucement sur le pénis pour qu'Il lui emboîte le pas.
"Suis-moi ! Nous avons d'autres pièces à découvrir, à ... essayer !".
Leurs ébats continuèrent dans la salle de bain où l'eau chaude et les savons moussants remirent leurs corps de leurs premières émotions (fortes). Telles deux savonnettes, ils se caressèrent mutuellement tout en s'embrassant. Il la posséda une nouvelle fois, par derrière, debout dans la cabine de douche. Mais visiblement pas encore rassasiée de caresses et de luxure, Elle explora la suite avec son sex boy entre les mains, à portée de bouche.
Chaque fois qu'Il esquissait un signe de fatigue, sa langue agile et ses lèvres charnues l'empêchaient de baisser la garde.
Le grand canapé du salon les accueillit à son tour. Puis le dressing où Elle s'accrocha aux rideaux. Enfin, ils retournèrent dans la chambre, pour jouir (dans tous les sens du terme), du confort d'un grand lit. Quel luxe de pouvoir prendre son temps, de partager enfin du plaisir loin des yeux et des réprimandes potentielles ! Un délice de redécouvrir le corps de l'autre, avec ses mains, ses yeux, sa bouche, d'apprécier son odeur si excitante, et d'entendre les gémissements de désir féminin ou la voix masculine, chaude et envoûtante.
Jusqu'au soir, reclus dans la chambre, les deux amants enchaînèrent les positions, de plus en plus douces, leurs muscles fatiguant et leurs esprits s'apaisant.
Ils s'endormirent lors d'un ultime coït, fusionné l'un dans l'autre, en cuillère.
Sans aucun doute, ils firent de doux rêves ...
Spontanément, j'avais pensé utiliser la traduction des pronoms personnels "il" et "elle" en hindi : यह et वह soit
RépondreSupprimer"Yah" et "Vah". Mais il y avait peu de différence phonétique entre les deux et cela aurait été source de confusion pour les lecteurs.
Alors j'ai pensé à une langue du sud-est de l'Inde, le tamoul : அது et அவள்
soit "Atu" et "Avaḷ" ... mais ce deuxième mot était trop proche du verbe français "avaler" pour que cela ne devienne pas caricatural, risible.
J'aurais pu opter pour la traduction bengali : এটা et সে
soit "Ēṭā" et "Sē" mais, finalement, je suis resté sur le français. Le choix le plus simple.